Le vertige des auteurs de Georges FLIPO

Publié le par LAURA

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Editions LE CASTOR ASTRAL - 273 pages – 4è de couverture

Pour complaire à son patron qu’il vénère, Sylvain Vasseur se lance dans l’écriture. N’a-t-i pas tout pour devenir écrivain ? Tout : l’égoïse, la foi en son talent, des admirateurs et groupies, et même un incessant soutien de la presse, peut-être quelque peu prématuré. Que lui manque-t-il, si ce n’est une œuvre ? De mesquines impostures en folles espérances, le voici parti à la conquête d’un destin littéraire. Mais sa compagne sera-t-elle tentée par une vocation de femme d’écrivain ?

Pour les auteurs potentiels, ce livre constituera peut-être le premier exorcisme contre le démon de l’écriture.

L’auteur :

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George FLIPO était publicitaire.

En 2002, à la suite d’un pari, il commence à écrire quelques nouvelles, puis à participer à quelques concours littéraires. Les résultats étant plus que stimulants (plus de 50 concours gagnés), il se lance dans une activité de nouvelliste pour la radio (Radio-France, France Bleu). Près de 70 nouvelles seront ainsi produites et mises en ondes.

Parallèlement, il tente sa chance dans l’édition, avec succès. En 2006, son recueil L’Étage de Dieu est couronné par le prix « Découverte d’un écrivain du Nord – Pas-de-Calais », attribué par Le Furet du Nord. Ce sera pour lui l’étape décisive vers une carrière d’écrivain : il publie désormais un livre par an, travaillant avec deux éditeurs parisiens (Anne Carrière et Le Castor Astral) chez lesquels il alterne recueils de nouvelles et romans.
Début 2007, le premier roman de Georges Flipo, Le Vertige des auteurs sort au Castor Astral, il est finaliste du grand prix de l’Humour noir.
Chacun de ses livres reçoit un excellent accueil de la critique (Le Monde, Le Nouvel Obs, Le Magazine Littéraire, etc.), qui salue la diversité de son inspiration, la fluidité de son style, l’acuité de son regard, et, dans plusieurs de ses livres, la férocité de son humour.

Mon avis : Pouce levéPouce levéPouce levé

Le pauvre Sylvain Vasseur tombe de Charybde en Scylla du moment où il répond à son ancien employeur que, oui, pour occuper sa retraite, il a le projet d’écrire…un roman….

Entre le plan qui reste un squelette décharné car l’inspiration ne vient pas l’envelopper de chair, les palmarès des concours de nouvelles, les refus des éditeurs, la concurrence entre auteurs, le passage dans une émission littéraire, rien ne sera épargné à notre  (anti)héros, assez sûr de lui malgré tout, et c’est pour notre plus grand plaisir de lecteur.

Très bon petit livre qu’on lit d’une traite, mais qui fait froid dans le dos, néanmoins, lorsqu’on écrit soi-même...

Citations

*Il faut collectionner les petits détails, les emmagasiner en se disant que ça pourra servir un jour pour ponctuer le texte. La littérature, c'est d'abord cet humble travail de tâcheron.

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